Chronique ONU | Numéro 1, 2000: Le Chemin parcouru depuis...

来自 : www.un.org/french/pubs/chroniq 发布时间：2021-03-25

Pour traiter cette question d\'actualit et aider l\'OMC, M. Moore a demand qu\'une plus grande coop ration existe entre l\'OMC et les Nations Unies dans la gestion des questions conomiques, sociales et politiques li es au commerce. Il a approuv les initiatives de M. Annan visant aider les pauvres s\'int grer aux march s commerciaux, et instaurer une plus grande transparence et de meilleures relations avec la soci t civile notamment la communaut commerciale, par le biais de l\'Action Globale. Il a aussi jug qu\'il tait n cessaire d\'accroître la capacit des institutions de l\'ONU traiter les questions concernant le travail, les droits de l\'homme et l\'environnement comme l\'avait propos le Secr taire g n ral. Dans nombre de d clarations, M. Annan a demand aux gouvernements de donner ces institutions les fonds et le soutien dont elles ont besoin.Depuis la r union de l\'OMC, le Secr taire g n ral a t en contact troit avec Juan Somavia, directeur g n ral de l\'Organisation internationale du travail, Klaus Topfer, directeur du Programme des Nations Unies sur l\'environnement, et Mary Robinson, Haut Commissaire aux droits de l\'homme, qui, tous trois, ont accompagn M. Annan Davos lors du lancement de l\'Action Globale en 1999, et qui sont des partenaires institutionnels d cisifs de cette initiative. Lors d\'une conf rence intitul e L\'entreprise et la responsabilit sociale, Mme Robinson a d clar : \"L\'objectif imm diat de la mise en œuvre de l\'Accord est de demander la communaut commerciale internationale d\'incorporer ces valeurs universelles dans les d clarations des missions ; de changer les pratiques de gestion afin d\'atteindre ces buts et de partager les exp riences d\'apprentissage.\"A la r union de l\'OMC, M. Somavia, ancien ambassadeur du Chili, dont le r le la direction du Sommet social 1995 de l\'ONU Copenhague, avait suscit le respect de la communaut internationale, a demand que soit lanc e une nouvelle initiative multilat rale incluant les diverses organisations du syst me international afin d\'examiner les cons quences sociales de la mondialisation. L\'initiative pr voit des programmes de recherche, de d veloppement de politiques internationales et un ensemble de principes d\'action au niveau national afin de promouvoir le d veloppement, la r duction de la pauvret et le travail d cent. Cette ann e, une s rie de r unions d terminera de mani re plus labor e la politique sociale et conomique des Nations Unies et sa position g n rale face la mondialisation : entre autres, CNUCED X et les deux sessions extraordinaires de l\'Assembl e g n rale qui examineront la Conf rence sur les femmes qui s\'est tenue Beijing en 1995 et le Sommet social de 1995. L\'Assembl e du mill naire en septembre, au cours de laquelle les gouvernements d finiront le r le des Nations Unies pour le XXIe si cle, sera d\'une importance capitale.Il est d j clair que M. Annan cherche obtenir la participation du secteur priv et de la soci t civile afin d\'aider les Nations Unies atteindre ses objectifs dans le nouveau mill naire. Les Nations Unies ouvrent leurs portes aux entreprises pour mettre leur savoir-faire profit dans le but d\'am liorer les conditions de vie dans le monde. \"Ils ont les capitaux, la technologie, la gestion. Nous devons les encourager s\'ouvrir au tiers-monde et travailler avec lui par le biais de l\'investissement, le partage de la technologie et le transfert du savoir, parce que je ne crois pas que nous puissions d velopper le tiers-monde en vitant le probl me et en pr conisant l\'assistance au d veloppement qui d\'ailleurs d croît continuellement\", a r cemment expliqu M. Annan.

Le Secr taire g n ral pr conise aussi la participation des ONG l\'Assembl e du Mill naire. \"Je sais que les organisations non gouvernementales sont quelquefois difficiles\", a-t-il dit en d cembre. \"Mais je dois avouer que pour ce qui est de certaines questions, elles sont souvent en avance sur nous. Il est vrai qu\'elles sont moins limit es que nous dans leurs actions mais elles ont jou un r le important dans de nombreux domaines et, mon avis, il nous faut collaborer avec elles. J\'esp re que les Etats Membres seront de mon avis. Et je le crois sinc rement. Autrement, nous aurons un autre Seattle.\"